Être jeune à durée indéterminée, ça n’va nin!
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Des jeunes flexibilisés, sous-payés et condamnés à la précarité ? « Ça n’va nin! »
La CSC wallonne et les Jeunes CSC défendent leurs alternatives qui passent notamment par des salaires corrects, des contrats à durée indéterminée, des emplois de proximité, …
«Parfois c’est la coloc’ dans de petits appartements, parfois le squat chez mes parents… Ma vie d’adulte, ma carrière, ma vraie vie quoi, je vais la commencer quand? J’ai pas envie d’être jeune à durée indéterminée!», s’exclame Théo. Laura, Amine, Laurent, Cynthia disent tous la même chose. On pourrait pourtant croire qu’être jeune, c’est un avantage. Et cette fameuse génération Z, née dans un PC, connectée au wi-fi dès l’âge du biberon, aurait pu penser que le monde serait très vite à ses pieds. Il n’en est rien. En Wallonie, un jeune sur quatre est au chômage, et décrocher un boulot stable et de qualité est devenu un parcours d’obstacles! C’est pourquoi la campagne «Ça n’va nin!» (ça ne va pas) consacre son troisième volet aux jeunes.
Parce qu’une autre jeunesse est possible, la CSC wallonne et les Jeunes CSC défendent ensemble une série de revendications:
- Le contrat à durée indéterminée doit rester la norme et le jeune travailleur, la jeune travailleuse doit bénéficier d’un revenu au moins égal au revenu minimum garanti.
- Chaque jeune doit avoir droit à un contrat de travail dans les six mois qui suivent la sortie des études.
- Chaque jeune doit bénéficier d’une allocation d’insertion inconditionnelle dès la sortie de ses études.
- Les aides à l’emploi accordées aux employeurs doivent être conditionnées à une insertion durable du demandeur d’emploi dans l’entreprise.
- Le salaire des jeunes apprentis et apprenties doit être revalorisé.
- Une réduction collective du temps de travail avec embauche compensatoire, sans perte de revenu et sans préjudice pour la sécurité sociale, doit permettre de créer des emplois.
- Les emplois de proximité doivent être valorisés. Ils doivent permettre l’inclusion sociale des jeunes «éloignés de l’emploi» et oubliés des politiques publiques en leur permettant d’effectuer des activités spécifiques qui répondent à des besoins non rencontrés par les circuits de travail réguliers.
- Aucun contrat à temps partiel ne peut être imposé. Le travail à temps plein doit rester la norme.
- Les pouvoirs publics doivent prendre des mesures concrètes pour lutter contre la précarité grandissante des étudiants, qui se traduit par une explosion du nombre de jobistes et une augmentation du nombre de demandes aux CPAS.
Ensemble, mobilisons-nous pour une Wallonie ambitieuse et solidaire.
Ensemble, offrons à la jeunesse un horizon plus juste et plus radieux.
Article paru également dans L'Info - Journal d'informations syndicales
le 23 février 2018
n°04 • 76è année
Bimensuel
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