- Une fiscalité plus juste passe par l’imposition d’une série de revenus : mobiliers, immobiliers, capitaux, fortune.
Du point de vue fiscal, la Belgique est un enfer pour les travailleurs et un paradis
pour les rentiers. Une société plus juste passe nécessairement par une fiscalité
plus juste.
Un impôt d’1% sur les fortunes de plus d’1 million d’euros rapporterait 6 milliards.
- Une démarchandisation de la santé, la culture, l’enseignement, l’énergie.
Certaines choses ne devraient pas être réservées à ceux qui ont les
moyens.
- La santé n’est pas une marchandise. Nous refusons l’idée qu’il faut être riche pour se soigner. Nous défendons avec force le modèle de solidarité qu’est la sécurité sociale et la mutualisation des risques de la vie.
- La culture n’est pas une marchandise : elle doit être libre et accessible à toutes et tous.
- L’enseignement n’est pas une marchandise. Le marché scolaire tel qu’il existe en Belgique est une honte, de par son manque de régulation publique, il reproduit les inégalités et manque complètement ses objectifs d’égalité sociale. Le sous-investissement chronique dans l’enseignement supérieur amène les universités à financer des cours et des enseignements par des multinationales.
- L’énergie est un bien commun, et ne devrait pas être une marchandise. Tout le monde devrait avoir accès à un minimum d’électricité gratuite, un minimum de chauffage en hiver.
- Une régulation des secteurs privés
La toute-puissance du marché nous empêche de poser des choix démocratiques sur notre avenir. Le pouvoir des citoyens doit primer sur le pouvoir des actionnaires. Nous revendiquons une véritable démocratie dans les entreprises, avec un pouvoir de décision des travailleurs.
Avec la dé-marchandisation de plusieurs pans de l’économie, nous prônons une croissance des services publics. En matière de santé, de culture, d’enseignement, d’énergie ou de logement, les citoyens doivent avoir leur mot à dire. Un homme égale un vote. La logique marchande du profit doit s’effacer devant la logique citoyenne.