« Les syndicats garantissent progrès social et paix"

Là où le syndicalisme libre n’existe pas, la démocratie est écrasée.
Là où les syndicats sont interdits, il n’existe que des régimes totalitaires et des dictatures, conflits armés.
Pour une minorité: progrès social, richesse et prospérité.
Pour tous les autres: faim, pauvreté et misère. »

Robert d’Hondt

Certains avantages, considérés comme normaux aujourd’hui dans le monde du travail ont été obtenus grâce aux luttes des travailleurs. Rien ne leur a été « donné », ils ont dû tout gagner, jour après jour, au fil des années: les congés payés, la semaine des 5 jours, les primes de fin d’année, …

Chaque acquis demande des années de lutte pour être gagné mais aussi des efforts pour être conservé.

Le syndicat est là pour: 

• Contrer les atteintes qui menacent les acquis des travailleurs.

• Formuler des nouveaux droits pour les travailleurs d’aujourd’hui et pour ceux de demain.             

Cet idéal est réalisable par la force  des propositions et des négociations chaque fois que c’est possible et par des actions si cela ne peut en être autrement. Etre critique, intransigeant, certes, mais toujours rester constructif.

• Trouver le bon équilibre entre l’intérêt personnel et l’intérêt général.

• Constituer un contre-pouvoir: c’est un pouvoir face à d’autres pouvoirs et intérêts. Sans contre-pouvoir, autant oublier la concertation; on se passerait tout bonnement du point de vue des travailleurs.

• Etre représentatif et démocratique: travailler par et pour ses membres. Les préoccupations des gens passent du bas vers le haut. De façon étagée, via les structures, mais aussi par des contacts directs et spontanés entre les dirigeants et la base (consultation-participation).

Le rôle du syndicalisme est de rendre aux actifs et aux non actifs la place qui leur revient. De les soutenir lorsqu’ils défendent leurs droits. D’être leur porte-parole face au patronat et aux pouvoirs publics.

Si tu veux aller plus loin, consulte nos pages sur :

1. L'historique des syndicats et les acquis sociaux
2. La sécurité sociale
3. Les organes de concertation sociale